Et dans la dance music, la chaleur c’est quand même quelque chose d’important. Sinon, tu ferais comment pour bouger ton bool sur le dance-floor ? S’il a abordé l’électro à l'écoute des maîtres fondateurs teutons Kraftwerk, et leurs cousins pop belges Telex, le son Joff Tekmeister garde un doux parfum de garrigue (ses premières free parties) et cette vibe caliente, (mais ouais mon pote, c’est l’Europe), ce côté gay quoi, qu’il met en pratique pour le bonheur des soirées Trick et Beardrop dont il est devenu un des guest DJ réguliers et des apparitions regulieres à Remaxx (montpellier), Le Fard (Nice) .
Et « tout arrive », (sa première résidence à Paris il y a 5 ans), puisqu’après avoir sorti un premier EP avec Raveone sur le label Loukoum Records (« Snowball » - 2007), Joff s’est remis en 2011 à la compo, et a même signé un ébouriffant « Tais-toi j’adore ! (Joff’s Lazy Bitch Mix)» pour « l’artiste méconnu sous le nom de St Sebastien, celui qui parle de lui à la troisième personne », ainsi que plusieur bandes son pour les projets artitstique de Silas Van H dont la piece de theatre "a partir d'un SMS".
Il appelle ça de la tech-house, moi je dis que c’est de la musique. Et de la bonne, bonhomme. Alors voilà : Joff mixe mixe mixe ce joli son qui te plait. Et tu danses, danses, danses, c’est ta façon d’aimer. En piste !
St Sébastien.