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Pourquoi la moitié des boîtes de nuit a disparu ?


D'après une étude de la Sacem, la moitié des discothèques a disparu en 30 ans en France. Toutefois, certaines régions comme la Bretagne restent des terres de dance-floor.

Disparition de 50% des boîtes

En 30 ans, la moitié des discothèques a disparu en France, passant de 4 000 dans les années 1980 à 2000 aujourd'hui, selon un recensement de la Sacem. 800 discothèques ont même fermé ces trois dernières années. Ces discothèques génèrent 32 000 emplois.

Ce sont les petites boîtes en rase campagne qui souffrent le plus.

Les régions où l'on aime danser

Avec 266 discothèques, c'est en Rhône-Alpes que le nombre de pistes de danse a le mieux résisté à cette érosion. Viennent ensuite l'Ile-de-France et la Bretagne, où il reste 153 dance-floor où se trémousser.

À l’inverse dans l'Est et en Haute-Normandie, les lieux où danser se font rares.

Pourquoi cette désaffection?

Dans les 1970-1990, c'est l'âge d'or de la discothèque, formule moderne du bal d'antan et lieu de sortie moderne qui brasse des clientèles jeunes et moins jeunes.

Dans les 1990 à 2000. L'explosion de la techno et des free-party détournent de nombreux jeunes des discothèques.

Début des années 2000. Les trentenaires ont vieilli et se détournent vers les bars de nuit, les cabarets ou bars à ambiance. Les 15-24 ans, touchés par la crise économique n'ont plus les moyens de sortir.

La réglementation se durcit

A cela s'ajoute toute une kyrielle de contraintes réglementaires: un durcissement de la législation en matière de bruit et de normes de sécurité, l'interdiction de fumer ou encore la multiplication des contôles routier en lien avec la prévention de l'alcool.

Aujourd'hui, les discothèques tablent sur un possible renouveau grâce aux autorisations d'ouverture jusqu'à 7 heures du matin, à la création de mégadiscothèques ou grâce à l'organisation d'animations ou de concerts.

Droits d'auteurs non négligeables

La Sacem a réalisé cette étude car les boîtes de nuit sont une source de revenu pour les auteurs-compositeurs. Celles-ci représentent en effet 11% des droits d'auteurs. Ceux-ci sont collectés après sondages des playlists des 110 discothèques les plus représentatives du pays. Cela représente 11 000 heures d'écoutes.

Ainsi, 16 120 auteurs, originaires de 94 pays, ont reçu des droits d'auteurs en 2013 pour la diffusion de leurs œuvres dans les discothèques.

En boîte, la dance, les musiques électroniques et la variété représentent 70% des genres sur lesquels on danse. Le disco compte encore pour 5%, autant que la pop-rock.

Les titres les plus diffusés en boîte

En regardant de plus près les titres sur lesquels les Français aimer se trémousser, on s'aperçoit que la bande-son préférée des fêtards n'est pas de première fraîcheur, mais plutôt constituée de hits historiques.

1. ALEXANDRIE ALEXANDRA — Claude François —

2. BORN TO BE ALIVE — Patrick Hernandez —

3. LES DÉMONS DE MINUIT — Emile & Images —

4. LAST NIGHT — Chris Anderson & Dj Robbie —

5. NUITS DE FOLIES — Début D'Soirée —

6. LES SUNLIGHTS DES TROPIQUES — Gilbert Montagné —

7. YMCA — Village People —

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